Assemblée nationale : Le temps de contrôle de l’action gouvernementale renforcé

Publié le par azizou-issa

nago mathurin

Le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, a tenu une séance de travail hier mardi 26 novembre avec les membres de son bureau. Une réunion ouverte juste après celle qu'il a eue avec la Conférence des présidents. Au cœur de ces différents échanges, la nécessité d’intensifier le temps consacré au contrôle de l’action gouvernementale.

Le temps des questions au gouvernement est désormais renforcé. En plus des jeudis après-midi traditionnellement consacrés à cet exercice qui permet de faire expliquer par les ministres la gestion du gouvernement, elles auront désormais lieu une fois sur deux mardis. C’est la principale information issue des réunions que le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago a eues tour à tour avec les membres de son bureau puis la Conférence des présidents du Parlement.

Il vient de satisfaire ainsi à une préoccupation très récurrente des députés : à savoir que peu de temps est consacré au contrôle de l’action gouvernementale, deuxième grande mission de l’Assemblée nationale.

En effet, le président de l’Assemblée nationale est très souvent suspecté de connivence avec le gouvernement pour ne pas programmer les dossiers relatifs à l’interpellation des ministres sur certaines de leurs actions.

Le reproche revient à chaque présentation de son rapport d’activités. Le dernier rapport qu'il a présenté et qui couvre la période allant du 1er avril au 30 septembre 2013, n'a pas fait exception à la règle. Lors de cette présentation en octobre dernier, les députés, toutes tendances politiques confondues, ont relevé que la sixième législature fait beaucoup d’efforts dans le vote des lois, première mission de l’Assemblée nationale. Mais elle fait très peu d’efforts en ce qui concerne le contrôle de l’action gouvernementale. Le bilan n’est pas ici rose.

En effet les députés se surprennent ainsi d'avoir peu exercé leur mission de contrôle de l'action du gouvernement à la fin des sessions ordinaires. C’est ainsi qu’ils ont recommandé au président Mathurin Nago de prendre des mesures spécifiques pour corriger le tir.

Ce qui est désormais fait. Dorénavant donc, les ministres devront davantage plancher devant la plénière de l’assemblée nationale pour s’expliquer sur tel ou tel aspect de leurs actions. Cette nouvelle option aura des impacts directs sur le nombre des dossiers d’interpellation des ministres qui va s’accroître.


Th. C. N.

 

Source: La Nation du 28 Novembre 2013

 

Publié dans ACCUEIL

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