Lutte contre la traite et le travail des enfants: Une préoccupation pour les députés béninois
Il se tient depuis hier mercredi 14 mars 2012 à Cotonou au Bénin, une rencontre des députés de la sixième législature et les acteurs de lutte contre le trafic des enfants sur le thème " Evaluation de la déclaration de Cotonou sur la traite des enfants "
Améliorer l'application de la déclaration de Cotonou dans le cadre d'une implication effective de l'Assemblée nationale du Bénin à la promotion des droits de l'homme ; tel est l'objectif de la rencontre qui se tient à Cotonou du 14 au 15 mars 2012, initiée par le réseau des députés pour la population et le développement en collaboration avec l'union interparlementaire. Cette rencontre d'échanges contribuera au renforcement des capacités des élus de la sixième législature afin qu'ils prennent leurs responsabilités et incitent les gouvernants à améliorer la mise en œuvre des politiques et programmes de lutte contre la traite et le travail des enfants, la scolarisation des filles à l'école, l'excision et le mariage précoce ou forcé. A l'ouverture des travaux, Félicien Chabi Zacharie président du comité d'organisation a dit que l'UIP et l'Assemblée nationale du Bénin visent à travers l'organisation de cette rencontre, à relever les bonnes pratiques de la mise en œuvre de la déclaration de Cotonou, identifier les solutions aux difficultés rencontrées lors de cette mise en œuvre, renforcer l'expertise parlementaire nationale dans la lutte contre la traite et le travail des enfants et enfin informer les parlementaires des normes et mécanismes onusiens. Le représentant du secrétaire général de l'UIP après avoir vanté les mérites du président de l'Assemblée nationale du Bénin a déclaré que malgré les stratégies mises en œuvre pour lutter contre le phénomène du travail des enfants, la pratique existe toujours au Bénin et ailleurs en Afrique. Afouda Akiyo trouve que la rencontre est de Cotonou est bien venue et que le secrétaire général de l'UIP attend les résolutions. Le président de l'Assemblée nationale a dit que l'enfant est un être humain et vulnérable de notre société, son droit doit être au centre de toutes les préoccupations des adultes. Pour Mathurin Nago, les travaux de cette rencontre permettront aux députés d'évaluer la mise en œuvre de la déclaration de Cotonou au niveau national afin de relever les difficultés rencontrées et de proposer des solutions appropriées en vue de futures actions parlementaires dans le cadre de la lutte contre la traite et le travail des enfants, et la contribution de l'Assemblée nationale.