Lancement de la campagne de commercialisation du coton graine2014-2015 : Boni Yayi et Azizou EL-HADJ ISSA tiennent le pari de la réussite de la campagne cotonnière

Publié le par azizou-issa

 

yayi-a-kerou8.jpgLe top est désormais donné pour la commercialisation du coton graine de la campagne 2014-2015. C’est le Président Boni Yayi avec à ses côtés le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Azizou EL-HADJ ISSA qui a procédé à ce lancement lundi dernier dans la commune de Kérou.

C’est déjà la récolte du coton dans les champs. Donc le temps aussi de sa commercialisation pour l’égrenage. Avec le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Azizou EL-HADJI ISSA, le Chef de l’Etat Boni Yayi a procédé au lancement de la campagne de commercialisation du coton. Tous les acteurs du secteur agricole, membres du gouvernement, préfets, maires, autorités politico-administratives ont répondu à l’appel dans le stade municipal de la commune archi comble pour l’évènement. Ce fut le moment tant attendu par les producteurs pour commencer par jouir des fruits de leur labeur. "Les producteurs ont semés et récoltes. Ils leurs restent de vendre leur coton et de les envoyer vers les usines", a déclaré la maire de la commune de Kérou, Abibath Dafia dans son mot de bienvenu. Et dans ce cadre, les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Après 174 000 tonnes en 2011-2012, 240 000 tonnes en 2012-2013, 307 000 l’année dernière, c’est une prévision de 400 000 tonnes qui est attendue cette année. Soit une progression de 30% par rapport à l’année dernière. "Depuis plusieurs années beaucoup d’efforts sont fournis par votre détermination", poursuit la maire. Et ces efforts sont entre autres des appuis en matériels agricoles à savoir les tracteurs mais aussi la mise en place des crédits de campagne aux producteurs. Des efforts mais aussi des réformes qui ont permis aujourd’hui de redresser la filière malgré les contingences et les incertitudes. Occasion donc pour le ministre en charge de l’agriculture de faire le bilan de cette campagne en des termes très élogieux pour le Chef de l’Etat. A l’en croire, malgré une baisse de 275 millimètres de pluie par rapport à la campagne précédente, les emblavures et les prévisions de récoltes sont fructueuses. 400 000 tonnes de coton seront récoltés avec une subvention de 23. 628. 615 milliards de Fcfa avec 4. 677 emplois directs crées. 221 000 millions de Fcfa ont été concédé par le gouvernement du Président Boni Yayi dans la recherche cotonnière.

Le coton commercialisé à 250 Fcfa

Sous les ovations nourries des producteurs, le ministre a fait le point des engagements financiers de l’Etat pour cette campagne. Des financements énormes et des caprices sur le marché mondial qui ont conduit à faire baisser le coût d’achat du kilogramme de coton de 265 Fcfa la précédente campagne à 250 Fcfa cette année. "C’est le prix proposé par les faîtières des producteurs et que nous avions acceptés", précise le Président de la République, Boni Yayi. Et comparativement aux pays de la sous région, le Bénin pratique l’un des meilleurs taux. Au Burkina Faso, le prix est de 225 Fcfa contre 245 Fcfa l’année dernière. Au Mali, le prix est de 225 Fcfa aussi contre 230Fcfa l’année dernière. Il n’y a que la Côte d’Ivoire qui ait maintenu le même prix de 250 Fcfa. "Les coûts ne sont pas contrôler par Boni Yayi ni moins son gouvernement. Nous sommes soumis aux caprices du marché mondial", explique le Chef de l’Etat qui s’est indigné des différentes désinformations observées ces derniers jours. "Nous vous rassurons que les producteurs s’engagent à encore produire plus et plus que par le passé pour la prochaine campagne", dixit le ministre de l’Agriculture, Azizou EL-HAD ISSA. Quant aux doléances de la maire de la commune hôte à savoir le bitumage des axes : Banikora-Kérou-Djougou, la mise en œuvre effective du zonage, l’appui diligent pour la mise en marche de l’usine de Kérou et le rechargement de toutes les pistes d’évacuation du coton, le Président Boni Yayi rassure avant de conclure : "J’ai pris bonne note de l’âge des usines d’égrenage, j’ai pris bonne note du fait que les privés se soient engagés pour l’égrenage cette fois ci".

CCOM/ MAEP 

 

 

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